Les patrons peuvent se frotter les mains : les travailleurs pauvres vont se multiplier. Ceux qui ont un travail à temps partiel sous-payé vont goûter à la réalité de l'amérique outrageusement et scandaleusement inégalitaire : ils vont enfin pouvoir prendre un deuxième travail pour toucher deux salaires de misères.
Et l'accumulation des temps partiels et des contrats à durée déterminée jetables à tout moment ne vont pas leur faciliter la tâche pour trouver un logement.
Pauvres et à la rues, avec deux emplois. Le progrès n'est vraiment pas patent, surtout si leur santé se met à décliner alors que notre protection sociale de fait dure pour ceux qui ne peuvent plus payer.
La Gauche, au moins avait tenté de partager le travail. Le grand patronat et ses agents du gouvernement Chirac-Villepin nous disent depuis des années que ce n'est pas la solution de partager le travail. On peut dire qu'ils ont de la suite dans les idées. Non seulement il ne faut pas partager le travail, mais ceux dont l'avenir n'est que précarité vont devoir se bagarrer pour obtenir le deuxième emploi, de nuit sans doute vu les horaires du premier, avec d'autres personnes victimes la même précarité.
Ceux qui osent proposer ce genre de solution, qui organisent la précarité et instrumentent la pauvreté, sont des destructeurs conscients qu'il est temps d'arrêter.
Dans la série des nouvelles de mauvaise augure, les sanctions judiciaires possible pour des enfants de 10 ans ne me paraît pas aller dans le sens d'une action civilisatrice. Cela ne va pas non plus aider les parents. Beurk
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