Cette année est le 44e anniversaire du Cessez-le-Feu en Algérie.
Le 19 mars 1962, à midi, prenait officiellement effet le cessez-le-feu qui mettait fin à huit ans de guerre en Algérie. La veille, à Évian, le gouvernement français avait cédé ses pouvoirs sur l'Algérie et le Sahara au gouvernement provisoire de la république algérienne. Les accords ont été signés par le ministre Louis Joxe d'un côté, le vice-président Krim Belkacem de l'autre.
L'indépendance accordée à l'Algérie est la dernière étape de la liquidation de l'Empire colonial français, si l'on met à part les "confettis de l'empire" qui subsistent aux quatres coins de la planète (hum, analogie bizarre...).
Huit ans de combats et un bilan désastreux
De 1954 à 1962, la guerre non déclarée d'Algérie a mobilisé environ deux millions de jeunes Français du contingent, appelés pour deux ans ou parfois davantage.
Elle a fait au total 16.000 tués chez les soldats français, non compris 9.000 soldats qui ont péri du fait d'«accidents», 2.000 morts de la Légion étrangère, un millier de disparus et 1.300 soldats morts des suites de leurs blessures.
Environ 270.000 musulmans algériens sont aussi morts du fait de la guerre sur une population totale de dix millions d'habitants. Sans parler de 8.000 villages incendiés, un million d'hectares de forêts incendiés et 2,1 millions de musulmans déportés dans des camps de regroupement.
Le terrorisme algérien a fait 4.000 victimes en France comme en Algérie du fait des règlements de comptes et des attentats perpétrés par les indépendantistes.
Aujourd'hui, n'oublions pas la tragédie de la torture, des attentats, des exécutions sommaires, l'incompréhension montante entre les communautés et cet échec final, pitoyable et encore douloureux.
Retrouvons le chemin de la paix, ensemble, des deux côtés de la Méditerranée.
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