10 mai, la journée des « Mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » sera célébrée pour la première fois en France.
C’est l’aboutissement des luttes contre l’oubli et le silence, luttes commencées par les esclaves eux mêmes, les premiers abolitionnistes comme l'abbé Grégoire, et poursuivies par les mouvements anti-esclavagistes. Et plus récemment, les populations de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion, des associations, des chercheurs, des élus, se sont mobilisés pour transmettre cette histoire et obtenir de la République qu'elle reconnaisse enfin ces pages de sont histoire.
Rappelons nous l’héritage de l’esclavage. Les souffrance de la déportation, de l’exil, de l’asservissement, mais également la créativité qu’expriment les langues et les cultures créoles. N'oublions pas les luttes des esclaves pour plus de justice, plus de liberté, et plus de démocratie. Ces apports appartiennent au patrimoine de l’humanité.
Et demain, avec l'immigration "choisie" proposée par notre gouvernement, n'est-ce pas une nouvelle forme d'esclavage qui se dessine ? Une vision post moderne de l'exploitation de populations n'ayant pas le choix de leur futur ? L'histoire boucle de manière étrange.
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