Je suis allé en Guyane pour la remise de 87 diplômes du Conservatoire national des arts et métiers le 27 septembre dernier.
C’est toujours pour moi un honneur que de représenter mon établissement et d’honorer celles et ceux qui ont choisi, grâce à la formation qu’ils ont suivie, de se perfectionner pour évoluer dans leur vie professionnelle.
Le CNAM, école de l’effort, université du travail, apprentissage de l’éthique, perpétue aujourd’hui le projet visionnaire de l’Abbé Grégoire. Homme d’église converti à la révolution sans renier sa foi, homme de bien qui fait voter en 1794 l’abolition de l’esclave colonial, qui se prononce contre la peine de mort, qui propose l’instauration du suffrage universel et qui lutte pour la liberté des cultes, Henri Grégoire fondera le Conservatoire des arts et métiers qui permettra aux artisans de se confronter aux technologies les plus modernes de l’époque afin de « perfectionner l’industrie nationale ».
Fidèle à ses origines révolutionnaires, le CNAM d’aujourd’hui est un outil au service des salariés pour progresser dans leur métier ou pour permettre l’insertion professionnelle de ceux qui ont des besoins complémentaires de formation.
Etablissement de formation professionnelle supérieure, le CNAM est présent sur l’ensemble du territoire national et dans 120 implantations à l’étranger.
Fierté de ceux qui accomplissent un parcours diplômant, le CNAM est au services des économies régionales et des territoires. L’investissement de tous est porteur de développement personnel et collectif. Les élus locaux et régionaux, Chantal Berthelot, députée, les responsables des entreprises publiques et privées, Mme Caristan, présidente du CNAM Guyane, tous ont apporté leurs encouragements aux diplômés. L’aide importante de la région au CNAM sert à « permettre la constitution de l’encadrement guyanais ». C’est le plus bel encouragement que nous pouvions recevoir de la part d’Antoine Karam, le président de la région Guyane qui a remis les 2 diplômes d'ingénieurs obtenus par des salariés guyanais.
Je l’en remercie profondément car il montre que notre mission historique de promotion sociale a toujours un sens aujourd’hui.
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