2 millions d'euro par ci, 4 millions d'euro par là. La valse des équivalents SMIC des 80 personnes qui se partagent le gâteau des Conseils d'administration des entreprises du CAC 40 est obscène.
Christophe faisait dire à Fenouillard que "lorsque les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites". Et bien nous y voilà. La mauvaise foi sur la méga-compétence qui se rémunère comme ailleurs est partout. "ailleurs", il y a des contre-pouvoirs, il y a des évaluations sur les résultats, il y a des licenciements des incapables.
Ici, c'est la consanguinité des grandes écoles et des grandes familles. Des 200 du siècle d'avant le dernier, nous sommes passés à 80 qui tournent et font valser les millions pour leur profit exclusif. Quel progrès. Et quelques trader à qui l'on fait croire qu'ils sont vitaux pour ce système empochent quelques royalties d'un milliard d'euro pour la seule place de Paris. Vous n'avez pas envie de vomir vous ?
Il est temps d'instituer un revenu maximum au delà duquel il n'y a plus de sens de gagner plus car tout retombe dans le pot commun du bien commun. L'impôt, insulte suprême pour les possédants, doit être un couperet. Il est temps d'affirmer que gérer un service public, fusse sous statut privé dans le cadre d'une délégation, n'autorise pas à s'attribuer des salaires indécents car c'est l'argent du contribuable, du client, de l'usager qui est dilapidé dans des fortunes personnelles. Nos "compétents" tous de père en fils ou formés aux minesXpontENAHEC ne seront pas content et risquent d'aller ailleurs ? La belle affaire, il existe des milliers de jeunes et de moins jeunes, intelligents et entreprenants qui trouveront alors une place pour construire la France de demain qui nous fera oublier la France pourrie de la tête d'aujourd'hui.
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