Avec les flammes de la nuit, comment peut-on encore supporter l'arrogance d'un pouvoir dont la seule motivation reste d'enrichir encore les plus riches et de protéger les avantages des castes dominantes sans se soucier des ravages dans le reste du pays et du monde en réactivant des lois d'un autre temps.
Comment peut-on gober que le bonheur passe par le retour au moyen âge, l'abandon des progrès sociaux et des solidarités nécessaires avec les exclus. Le retour de la religion et sa nouvelle prégnance sur les rapports sociaux n'est pas de bonne augure pour la liberté de pensée.
Entre l'achat d'actions d'EDF qui ruinera les petits porteurs au moment du démantellement des centrales nucléaires et le couvre feu dans les cités, comment ne pas voir que nous avons plus que jamais besoin de retrouver le sens de l'action collective.
Réaffirmons que l'État peut faire, que les collectivités locales sont des acteurs de la cohésion entre les Hommes, si nous acceptons de leur en donner les moyens. Retrouvons le sens de l'impôt et des cotisations sociales qui ne sont des charges que pour ceux qui n'en ont pas besoin.
Les habitants de ce pays, quelles que soient leurs origines, ont droit au respect. Nous en avons laissé beaucoup dans la déséspérance et la relégation pendant deux générations. Les quelques avancées permettant le dialogue, la police de proximité sacrifiée à la répression et les associations locales auxquelles on a coupé les ailes, ont disparu dans la démagogie sécuritaire de la droite libérale. Le chaos l'arrange, engendrant les peurs des "braves gens". Elle permet la mise en place de l'État policier.
Notre pays est encore régit par les lois de la République. Il faut rappeler, sans faiblesse ni complaisance que nous avons aussi des devoirs pour vivre en société.
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