Laurent Pieuchot, Issy-les-Moulineaux ... et ailleurs

Les touristes de la République du Sarkoland

Les règles contre le mélange entre intérêts privés et gestion du bien commun sont draconiennes aux Etats-Unis. Plus personne ne peut utiliser ses fonctions publiques, de ses mandats, pour tirer des avantages privés. Les cabinets de lobbying doivent déclarer le moindre café payé à un fonctionnaire ou à un élu. Les média font la chasse aux passe-droit dont bénéficient ceux qui ont fait le choix de servir le pays.
C'est totalement excessif.

En France, c'est le contraire. Tout est permis. Par exemple, je continue de me demander ce que faisait cet avion de la République Française, stationné tout le week-end du 30 septembre sur l'aéroport Rochambeau de Cayenne.

Aux dires du personnel de l'aéroport, il aurait transporté Léon Bertrand et les siens, ci devant ancien ministre délégué au tourisme, venu animer des réunions pour l'UMP locale tout le week-end. D'ailleurs, il présentait sur RFO le programme de renouveau de la droite en Guyane, lui qui a été battu en juin dernier par Chantal Berthelot, femme de Gauche bien connue de la région. Il n'y avait pas de visite ministérielle annoncée dans la région et ni le président de la République ni madame n'étaient visibles.

Je n'arrive pas à y croire. J'espère simplement que j'ai été induit en erreur. En effet, si cela était confirmé, se faire transporter pour des affaires privées aux frais du contribuable est plutôt choquant. L'UMP a les moyens de payer des billets. Il pouvait voyager facilement sur les avions de ligne, comme l'a fait Christiane Taubira que j'ai retrouvée à l'arrivée .
A l'aller comme au retour, ce week-end là, de nombreux sièges étaient disponibles.

Entre les excès anglo saxons et le laisser aller généralisé, il y a sans doute un point d'équilibre. L'éthique ne s'apprend plus dans les écoles, et la vertu est une valeur oubliée. Dommage....

souvenirs de vacances

Et voilà, nous sommes revenus. Les vacances ont été fabuleusement reposantes. Et instructives. Nous avons eu de la chance, il a fait beau partout où nous sommes allés. Santa Cruz Californie, les phoques, le boardwalk avec son grand huit des années 1920 et les barbecue sur la plage, les amis et San Francisco qui reste une ville attachante. Nous avons pu jouer avec l'iPhone d'un ami. Dès qu'il arrive en France, si c'est chez Orange, j'en achète un. Trop bien.

Ensuite le New Hampshire et le Vermont, en famille.

Nous avons rencontré Barak Obama qui porte les espoirs d'une partie la Gauche américaine. Education, santé, justice, environnement et politique internationale, j'étais revenu en campagne pour les présidentielles. Comment permettre l'émancipation de tous ; les enjeux pour la justice et l'équité sont les mêmes de part et d'autre de l'Atlantique.

Moto, lumière, espace, un mois privilégié avant de replonger dans le quotidien habituel.

Nous sommes revenus sur le même vol régulier que le Président. Un avantage certain car l'avion, contrairement à l'habitude, est parti pile à l'heure, n'a pas circulé sur les pistes avant de décoller et est arrivé en avance directement à la porte de débarquement. Merci Président.

Un petit regret cependant. J'ai lu dans les gazettes que le fils Sarkozy avait pu assister au décollage depuis la cabine de pilotage.

Mon gamin, qui pourtant est bien comme il faut, qui pilote en vrai, et qui a toujours demandé poliment, n'a jamais eu de réponse positive, même pour jeter un simple regard aux instruments en vol.

Monsieur Air France, c'est pas bien les deux poids deux mesures pour les enfants selon l'origine des parents... Cela dit, j'imagine que Sarkozy, Mme et leur suite n'ont pas eu à enlever leurs chaussures au passage de la sécurité ; sont-ils passés par les portiques et les rayons X ?

Sarko et Lolo en Amérique

Bon, je pensais être tranquille. Le New-Hampshire, c'est le Morvan de l'empire, en plus riche.
En plus anarchiste aussi. La devise de l'État est "Live Free or Die"
Vivre libre ou mourir..... Tout un programme ! Affiché sur les plaques d'immatriculation des autos.

Et bien non, j'ai droit maintenant aux commentaires sarcastiques des gens d'ici qui me parlent de Sarkozy comme si j'y pouvais quelque chose...

Là, c'est Sarko sur son bateau, pas content, comme on l'a vu dans le journal (photo AP)

Au lieu de passer des vacances tranquille, il a fallu que notre Président se fasse remarquer. Je n'aurais rien su si l'équivalent local du Journal du Centre, The Keene Sentinel n'avait mis un article en page 2 relatant l'incident qui a tant choqué les journalistes américains. Au pays de la liberté de la presse, la façon dont Sarkozy a "perdu ses nerfs" est très mal passée.

Incidemment, l'éditorial est sur les machines à voter qui vont être supprimées en Californie et ailleurs (j'en parlerais plus tard).

Le New Hamsphire, c'est un État où il n'y a pas de taxes, pas d'impôts et le plus grand nombre de "home schoolers". Ces familles, embrigadées dans des doctrines religieuses incongrues, faisant de la bible leur vision du monde et qui ont peur que leurs enfants aient des contacts avec des inconnus.

C'est l'amérique des contradictions. Celle où Sarko est en vacances est à 50 kilomètres de celle où nous sommes. Rien de commun. Sur les berges de la Connecticut River, il n'y a pas de villa à 30 000 dollars la semaine, il n'y a pas de richissimes héritiers. Il y a des ouvriers des usines de roulement à bille, des caissières de Walmart et des gens qui survivent grâce aux bons alimentaires de l'aide sociale.  Il y a aussi des retraités plus aisées qui ont choisi de revenir vers l'Est de leur jeunesse. Ca donne du travail.

C'est là que vivent mes beaux-parents. C'est joli, c'est vert, c'est forestier, agricole dans l'intérieur. C'est plein de marginaux écolo qui font rouler leurs voitures à l'huile de friture des fast-food.
C'est plein aussi de gens qui vivent sur leur petite parcelle, chassent et pêchent pour nourrir leur famille. Des gens sympa et accueillants.

Et puis il y a le Vermont de l'autre côté de la rivière. Un État où le mouvement indépendantiste (séparatiste de l'union) existe, où des petits villages, sur la frontière avec le Québec revendiquent leur francophonie.

Le Bred and Puppet Theater y fait de la résistance politique à l'oppression de la société de consommation. Plus au sud, Brattelboro et ses habitants engagés dans les solidarités internationales. L'Amérique reste attirante.

D'ailleurs ma belle-mère, qui aime me faire plaisir, dit que Sarko devrait rester et se présenter aux primaires Républicaines. Il aurait du succès ici aussi. A condition qu'il apprenne à parler l'anglais, oeuf corse.

Le Paris-Nice, le plaisir des oreilles, la joie des poumons : ça réchauffe les coeurs et surtout la planète.

Enfin une manifestation sportive qui s'intéresse à l'environnement. On n'en attend pas moins des adeptes de la bicyclette.

 
Des points recyclage ont été placés tout au long du parcours, des bannières du sponsor Éco-Emballage montrent la volonté des organisateurs de faire de la course de vélo un élément de développement durable Sans compter cette pub et les gadgets, le bilan pour l'environnement de cette épreuve d'un dimanche après-midi de vélo est étonnant :

160 concurrents pour une boucle de 4,7 km c'est 752 km parcourus. Chaque vélo était accompagné par une moto de la police nationale, les 20 meilleurs avaient droit à quelques motos de presse, une voiture d'assistance voire deux, soit trois véhicules en moyenne par concurrent. Au total, 2 256 km parcourus par les véhicules à moteur dans les petites rues d'Issy. Ils ont dégagé plus de 0,9 tonnes de CO2

Nous avons eu droit à plus de 2 heures d'hélicopter en vol stationnaire au dessus de la ville. Nous sommes habitués, la ville est une zone d'approche pour l'héliport de Paris. Bonjour le bruit... sans parler des rejets de la turbine. Un hélico comme celui qui nous a cassé les oreilles consomme près de 150 litres de kérosène à l'heure... C'est un tout petit rejet de 0,2 tonnes de CO2 pour que les téléspectateurs aient le plaisir de voir 2 minutes de pub pendant le journal.

Au total, sans compter la "caravane publicitaire", les forces de police qu'il a fallu déplacer en nombre par autocar, les spectateurs qui sont venus en voiture, ce seul prologue aura produit 1,1 tonnes de CO2. Peut-être que ça aide les cyclistes à monter la côte.... ça les booste mieux que les adjuvant dans leur café, allez savoir.

Juste un mot supplémentaire sur le bruit. Heureux ceux qui habitent sur le plateau, dans l'ombre des immeubles des Epinettes. Ils ont "droit" à un surcroît de bruit : les moteurs résonnent sur les façades des tours à chaque passage d'hélico ou d'avion à basse altitude. Ça dure deux fois plus longtemps, merci M. Paris-Nice....

Et vive le vélo ! Après la course de vélo, faisons nos courses en vélo.

La RD7 : une rue vivable ?

Nous avons voté un PLU au Conseil municipal qui prévoit une RD7 à gabarit réduit sur le territoire d’Issy. Les associations meudonaises et sévriennes de leur côté luttent également pour une réduction de l’emprise de la voirie automobile dans leur secteur

Lors de la dernière « Fête des Guinguettes », elles avaient invité Christian Colin qui nous a présenté les propositions du CAUE 92 pour un aménagement différent de la RD 7.
Ce projet repose sur l’idée qu’il est possible aujourd’hui de faire passer le même nombre de voitures en économisant l’espace accordé à la circulation, en pacifiant la conduite et donc la sécurité de l’ensemble des usagers et en récupérant des surfaces pour les autres usages de la voirie.

Entre Sèvres et le périphérique, il serait possible de faire une RD7 à une voie dans chaque sens pour les voitures et sans feu rouge !
Les carrefours aux giratoires oblongs, la place de la Résistance en « rond point magique », des tourne à gauche autour d’aménagement de surface rendrait la vie à cet axe. Il serait même possible de supprimer le passage en sous-sol de la RD 7 au pont d’Issy qui est aujourd’hui un piège à vitesse du fait de l’illusion que cela crée chez les automobilistes. Ils ne s’engagent pas sur une voie à grande vitesse. De l’autre coté, il y aura bientôt un quartier, avec des habitants, des enfants qui jouent, des salariés qui vont et viennent.

Hemel Hempstead, à une trentaine de minutes au nord de Londres a inauguré en 1973 ce qui s'appelle là-bas "the Magic Roundabout". C'est assez étonnant de voir comment les autos peuvent se croiser dans tous les sens sans que cela pose problème. A partir de ces expériences qui ont essaimé en Angleterre, toute une école de gestion des circulations a vu le jour. En France, les métropoles régionales comme Nantes ou Grenoble ont profité de l'arrivée du Tramway pour implanter ces voies urbaines à une seule voie, sans feux de circulation, comportant ces successions de rond-points.

Il faut attendre que le Conseil Général des Hauts-de-Seine se prononce sur ce projet. Il est à souhaiter que les principaux éléments de la proposition du CAUE soient retenus. Ce projet nous sort de la vision terrible qui a présidé à tous les aménagements routiers en France et en particulier en Ile de France.

Apaisante la ville, et donc porteuse de qualité de vie pour les habitants, c’est bien dans cette direction qu’il faut aller. J’ai envie de dire « chiche Monsieur Santini, mettez tout votre poids dans la balance pour arracher au département une expérimentation du futur qui sera réellement un plus pour notre ville d'Issy et ses habitants pour les quai de la Bataille de Stalingrad et quai Roosevelt»

Goudronnage acharné : rue Rouget de Lisle, les habitants sacrifiés !

Le département continue de goudronner à tout va. Plus large, plus large, pour laisser passer plus de voitures. C’est curieux cette volonté de casser les villes en plusieurs morceaux, séparés par des autoroutes urbaines, des boulevards à 6 voies, qui isolent des quartiers entiers les uns des autres. Après la RD 7 dont la limitation promise par Santini sur le territoire de la commune n’est pas encore totalement acquis, c’est au tour de la RD 50.

La rue Rouget de Lisle est une avenue où il y a de la place pour circuler à pieds. Allez-y un midi, à l’heure de sortie des bureaux, quand les transports collectifs laissent s’échapper les hordes de salariés stressés d’aller pointer. Les trottoirs sont tout juste assez larges pour le flot. Les passages piétons trop étroit pour traverser en toute sécurité. Ajoutez-y les enfants, oh oui il y a des habitants dans ce quartier, qui vont à l’école, au collège, au stade, au palais des sports. Avez-vous fait la retraite au flambeaux du 13 juillet ?
Il existe une circulation piétonne et sécurisée qui va de la mairie d’Issy au Parc de l’Ile Saint Germain, agréable le dimanche quand la circulation automobile est plus calme.
Et aujourd’hui que prévoit-on ? De privilégier encore et toujours l’afflux de voitures. La bagnole avant tout. Les entreprises se plaignent de ne pas pouvoir circuler. Etonnant ! On n’écoute qu’elles. Tant pis pour la ville, tant pis pour les habitants.
Il est temps d’arrêter ce modèle de développement. La zone de bureau de Val de Seine est une des mieux desservies en transport public. Il y a des embouteillages aux heures de pointe ; il faut donc réduire la circulation automobile pour favoriser complètement les transports en commun et les circulations douces et sécurisées. Il est temps de repenser la ville et ne pas céder aux lobbies de l’automobile. Le RD50 à 6 voies, c’est favoriser la circulation de transit par Issy, c’est créer un nouvel aspirateur à voiture qui viendra se vider sur la voirie étroite du reste du secteur. Avant que d’autres élargissements, d’autres nuisances, toujours au détriment de ceux qui vivent à Issy-les-Moulineaux ne soient concoctées par nos ingénieurs goudronneurs et bétonneurs avec leur représentation technocratique du monde.

Plus d'infos sur le site de la section socialiste d'Issy-les-Moulineaux

Arménie, mon amie

Cette année de manisfestations qui débute aujourd’hui est une nouvelle opportunité pour connaître le peuple Arménien : comprendre un destin de trois mille ans, rendre hommage à une grande culture profondément ancrée au christianisme, découvrir une créativité contemporaine s'appuyant sur une tradition toujours vivante dans un peuple éclaté.

La tradition française de mobilisation sur la question arménienne, vivace depuis le 19e siècle, a permis aux milliers de rescapés du génocide de venir construire l’avenir, leur avenir, celui de leurs enfants en France. Aujourd’hui attachés à la République, complètement Français, ils veulent, avec vous, construire l’avenir de la République Arménienne.

L’ensemble des manifestations de cette année de l’Arménie en France  regroupera de plus de 400 manifestations. Des événements à Paris et en régions, de multiples initiatives de proximité feront d’Arménie, mon amie un « long voyage à travers l'histoire, une promenade sur les éblouissantes terres du Caucase, mais aussi sur les chemins du monde, c'est une méditation sur la fragilité de nos civilisations, mais aussi sur leur force dès lors qu'elles savent préserver leur singularité et leur vitalité. Car 3000 ans après ses premiers pas à l'ombre des Ararat, et en dépit de toutes les épreuves traversées, le peuple arménien est toujours convié au grand banquet de la vie et de l'espérance ».
Issy-les-Moulineaux sera présente. Profitons du moment pour relire la page d’histoire qui lie notre petit territoire et ce grand peuple.

Poulet Frit du Kentucky

Montréal, 30  juillet 2006

J’ai fait le voyage. Etrange de se retrouver dans l’Amérique qui parle français. Le paysage est le même d’un coté ou de l’autre de la frontière. L’empire semble plus riche, mais les maison ici sont les mêmes. Les zones commerciales identiques. Parking, grosses autos. Les enseignes sont en français.
PFK est la plus grande surprise. Des amis québécois dont c’était la première visite à Paris au printemps dernier avaient été choqué de voir l’enseigne du célèbre fast food au poulet en anglosaxon. Nous les abandonnions à leur difficile défense de la langue française. Sérieux, les enseignes internationales doivent se traduire littéralement pour être comprises par les francophones. Ca donne parfois des résultats cocasses, on est loin de chez-nous où ça jargonne en franglais à tout va. Mais allez savoir, c’est peut-être important de garder férocement la langue.

Grand Prix de Formule 1

Pour faire chaud, il fait chaud. On dort les fenêtres ouvertes.
A Magny-Cours, les moteurs vont exploser et les oreilles des riverains aussi.
On brûle du pétrole à tout va. Vivement la crise de l'énergie... les pétrolettes rouleront au maïs, toujours ça de moins pour les gitanes du même nom.
Je ne vais encore pas me faire des amis chez les fumeurs... mais je n'ai pas de soucis pour eux, ils sont bien défendus.

AHHH Magny-Cours, qui se rappellera dans quelles conditions ce petit circuit automobile local, sur les terres du mari d'une amie d'un certain François M., deviendra protégé par la puissance publique nivernaise puis nationale ? Qui pourra nous dire le volume d'argent public englouti dans ce projet qui devait porter le développement de cette zone rurale et dont on voit bien qu'il n'en faut pas beaucoup pour que ce pays retourne à la friche ?
Beaucoup de bruit pour pas grand chose !

En parlant de bruit, pas de chance les isséens de faire une grasse matinée ce dimanche avec les fenêtres ouvertes : à cause de Magny-Cours, à l'occasion du Grand Prix de France de formule 1, la limite du nombre total de mouvements journaliers sur l'aérodrome de Paris - Issy-les-Moulineaux a été portée de 70 à 100 le dimanche 16 juillet 2006. C'est écrit dans le journal officiel de la République Française.
Et cela sans compter les "les vols à caractère humanitaire ou sanitaire, les aéronefs effectuant des missions de protection des personnes et des biens ou des missions d'Etat et les aéronefs militaires ". Là dedans, il va bien y avoir quelques vols de personnalités bien placées qui iront faire les fous dans le paddock ou les tribunes VIP au milieux des charolais.

LE VOYAGE EN ARMÉNIE

Robert Guédiguian était samedi 24 juin en fin de journée au Ciné d’Issy pour présenter son nouveau film « le voyage en Arménie » projeté en avant première.
Moment privilégié, dans une salle bondée par des isséennes et des isséens de toutes origines, pleine d'émotion et souvenirs. Quête initiatique, retour sur des racines enfouies, c’est un voyage magnifique et une présentation sans concession de l’Arménie d’aujour’hui.
Pour moi qui ne connaît de l’Arménie que son histoire tragique, le film est un voyage merveilleux qui donne de la chair à tout ce que m’ont raconté mes amis du quartier et d’Issy. Le film décuple l’envie d’en savoir plus, d’aller à la rencontre de ce petit pays qui va de l’avant dans la douleur.
Allez-y, dites à vos amis d’y aller.

Guédiguian a fait un de ses films comme on les aime depuis « Dernier été » son premier film découvert par hasard il y a longtemps grâce à Louis Jouvet mon ami de Meuré dans le Morvan. Ses paroles, les échanges avec la salle ont réchauffé le coeur de tous ceux qui croient encore au progrès humain.